À la fin de l’année 1462, impliqué dans une rixe au cours de laquelle François Ferrebouc, notaire pontifical, est blessé, Villon est arrêté, torturé et condamné à la pendaison dans la prison de Châtelet, et fait appel de la sentence. C’est sans doute pendant ces jours pénibles, dans sa cellule de condamné à mort, qu’il écrit «La Ballade des pendus », où se manifeste notamment son obsession des corps pourrissants.